de vacances
Internet regorge de propriétés déjà louées qui ne sont pas conformes aux normes ou qui n'existent pas du tout ! Voici quelques conseils pour éviter que vos vacances ne se transforment en cauchemar.
Lorsque vous réservez, le propriétaire, qu'il s'agisse d'un particulier ou d'une agence (Airbnb, etc.), est tenu de vous fournir un contrat de location et un état des lieux précisant la situation géographique, le nombre de chambres, leur niveau de confort, l'équipement et le prix. Lisez attentivement le descriptif complet du logement.
Si cette description ne suffit pas, demandez des photos supplémentaires de l'intérieur et de l'extérieur du bien, un inventaire complet du matériel de cuisine et, si nécessaire, des précisions sur la proximité des commerces et des transports.
À votre arrivée, vérifiez l'état des équipements et relevez le compteur. Il en va de même lorsque vous quittez votre logement de vacances. De plus, les charges sont souvent incluses dans le prix d'une location de courte durée. Renseignez-vous sur les heures d'arrivée (check-in) et de départ (check-out).
On vous demandera généralement un dépôt de 25 à 30 %, mais si le montant est plus élevé, posez des questions ! Ne faites pas de virement à une personne dont vous ne pouvez pas vérifier l'identité. Le solde du séjour doit être payé à l'arrivée, lors de la remise des clés par l'agence ou le propriétaire.
Si l'on vous demande de fournir un numéro de carte de crédit, vérifiez que l'adresse du site est sécurisée et commence par HTTPS, et non HTTP, avec une icône de cadenas dans la barre d'adresse.
Lorsque l'adresse physique supposée de votre bien locatif s'avère être un "cybercafé", il est préférable de vérifier l'existence de ce "bien locatif" sur Google Maps pour s'assurer que le logement correspond à l'adresse indiquée.
Lisez les commentaires les plus récents (2 mois maximum) laissés sur l'annonce. Vérifiez le profil de l'annonceur si nécessaire. De plus en plus d'annonceurs sont devenus des professionnels de la location. Méfiez-vous des "Bel appartement au cœur de Barcelone...". Cela ne veut rien dire ! Évitez toute transaction si le site Web vous demande votre numéro de carte de crédit pour "vérifier" votre identité ou pour obtenir des informations "personnelles". Toutes les transactions doivent être effectuées via une URL sécurisée (par exemple, https://).
Y a-t-il des erreurs dans les dates de location ou les prix ? Attention ! La plupart des escrocs ne prennent pas la peine de modifier tous les détails d'une arnaque à l'autre, et il n'est pas rare de voir plusieurs "pigeons voyageurs" arriver au même endroit à la même date. Méfiez-vous des offres trop belles pour être vraies. Soyez réaliste : une villa avec piscine à louer à Ibiza ne coûtera jamais moins de 800 euros par semaine ! Si le contrat de location contient des fautes d'orthographe ou de grammaire inhabituelles, soyez très vigilant !
Parfait, demandez maintenant à quelques "amis" d'envoyer un courriel au propriétaire pour réserver la même location à la même date. Vous découvrirez rapidement si le propriétaire essaie de vous arnaquer en louant une "propriété" qui n'existe peut-être pas ! N'hésitez pas à partager vos expériences et vos commentaires avec votre entourage, et ne vous fiez pas trop aux forums, souvent alimentés par les mêmes arnaqueurs pour rassurer les "futurs clients".
Ces dernières années, l'afflux de touristes a conduit à la saturation de certaines zones touristiques. Les désagréments causés par les fêtards, ainsi que l'inflation des loyers, poussent de plus en plus de Barcelonais à quitter la ville.
Pour y remédier, la maire de Barcelone, Ada Colau, a élaboré un plan urbain pour l'hébergement touristique, le Pla Especial Urbanístic d'Allotjaments Turístics (Peuat), divisé en trois "zones".
Dans la première zone, le centre historique de la ville, plus aucune licence d'hôtel ne sera accordée afin d'encourager un "déclin naturel" du secteur. La deuxième zone vise la "croissance zéro" : les hôteliers qui souhaitent construire ou augmenter leur offre devront reprendre les licences des établissements qui disparaissent. La troisième zone, située en périphérie de la ville, est la seule qui reste disponible pour le développement de futurs projets immobiliers.
La "décroissance contenue" rétablira un niveau économique et social viable pour les habitants, qui sont de plus en plus chassés de leurs quartiers par la spéculation immobilière.
Barcelone a également mis en place un site web pour recevoir des dénonciations anonymes de corruption, le "Buzón ético y de buen gobierno" ou "boîte aux lettres de l'éthique et de la bonne gouvernance". Le nouvel outil officiel annonce : "Vous avez détecté une malversation au sein de la mairie de Barcelone et vous pouvez le prouver ? En utilisant cette application, qui garantit la confidentialité, vous pouvez faire en sorte que l'affaire soit examinée et que des mesures soient prises pour améliorer l'intégrité du secteur public".
Louer son appartement à des touristes via la plateforme Airbnb était devenu le moyen le plus simple de rentabiliser son logement. Cependant, en raison de la pandémie de coronavirus, les touristes sont partis et de nombreux propriétaires n'ont d'autre choix que de revenir au marché traditionnel de la location. La crise sanitaire a modifié le marché et mis à mal ce modèle économique, du moins temporairement, en rendant les loyers plus chers, au détriment des loyers traditionnels, ce qui a poussé davantage de locataires à quitter le centre et à s'installer en banlieue.
L'hôtellerie souffre également de cette concurrence, souvent "opaque" et sans véritable régulation. Certains portails immobiliers, comme Idealista et Pisos.com, ont montré qu'un propriétaire sur six loue son bien à des fins touristiques, alors qu'il est répertorié comme résidentiel.
Les locations touristiques sur la côte sont restées constantes ces dernières années et sont susceptibles d'avoir augmenté, tandis que les locations touristiques dans les grandes villes ont été nouvelles en Espagne au cours des quatre dernières années. L'impact sur les appartements de la côte a été moindre que dans les grandes villes, car ils sont généralement loués sur une base saisonnière. La Fédération espagnole des associations d'appartements et de logements touristiques (Fevitur) estime que 6 % des appartements touristiques en Espagne sont passés du marché de la location touristique au marché traditionnel, mais ce chiffre atteint 40 % à Barcelone et 25 % à Madrid.
À Barcelone, par exemple, environ 40 % des résidences touristiques ont été converties en locations de vacances, ce qui représente quelque 3 900 appartements sur les 9 600 que compte la ville, selon l'association des appartements touristiques de Barcelone (Apartatur).